Présentation : M

Position de méditation. Un stylo,
Rouge, noir, bleu, cyan, toutes ces couleurs qui,
Etalées sur le papier forment l’interdit.
Séduction, exhibition, sujets de beauté.
Engrange l’envie, tout les plaisirs de la vie.
Naturellement, sans l’envie, il n’y a rien.
Tous est si pur sinon, tout est blanc, qui sourit ?
Avec contrariété ; le péché ou rien.
Toute la vie est mal, ces péchés capitaux.
Ironiquement, c’est la vraie nature de l’Homme.
Orgueil, Colère, Avarice, Luxure ! Oh,
Non. Paresse, Envie, Luxur’, Gourmandise.

Mais cela n’empêche pas le fait que ce soit mal.

C’était une matinée d’été… Je me suis retrouvé, nez à nez avec une divinité ; j’ai contemplé sa beauté, ses cheveux blonds dorés, ses ailes déployées, son visage effaré.
Une larme enchantée, de son œil a coulé, sur sa joue a roulé ; mon cœur a chaviré.
Je me suis approché, je me suis emporté, ma main l’a touchée, je l’ai tendrement caressée, elle ne s’est envolée, et alors j’ai humé, son odeur de pommier ; un amour révélé, un baiser déposé.
Ses lèvres, qui étaient sucrées, sont devenues salées quand la larme a touché nos bouches accolées.
Nous nous sommes envolés, ses ailes déployées.
Nous sommes restés l’un et l’autre enlacés, nous nous sommes élevés.

Elle est si jolie ma petite Marie*, son sourire angélique.
Son chant féerique exprime un pays idyllique, qui bonifie la vie,
Elle me dit en chantant, que la vie est si courte qu’il ne faut la ruiner.
Qu’il faut la vivre à fond ; hier et aujourd’hui j’ai pris du plaisir, j’ai ri et joui de la vie.
C’est ce que je lui ai dit, elle m’a souri, et nous sommes partis.

* Marie Morgane, autre appellation des Banshee.